Combat de femme pour la liberté
Elle s'appelle Lubna Ahmad Al-Hussein. Elle est journaliste, écrivaine, employée de l'ONU. Elle habite au Soudan.
Le 3 juillet dernier, elle était arrêtée dans un restaurant de Khartoum avec 13 autres femmes. Motif ? Elles portaient un pantalon ! Une tenue jugée indécente selon l'article 152 du code pénal institué en 1991.
Elle était passible, comme ses compagnes, de 40 coups de fouet.
En sa qualité d'employée de l'ONU, elle pouvait arguer d'une immunité. Mais elle a préféré aller à son procès pour témoigner du sort réservé aux femmes dans ce pays.
De nombreuses manifestations se sont déroulées en sa faveur.
Devant le tapage médiatique international provoqué par son arrestation, les autorités ont commué sa peine en une amende que l'intéressée a refusé de payer. Elle devait donc purger un mois de prison. Mais elle n'y est restée qu'une nuit. Le syndicat des journalistes, proche du gouvernement venait de régler l'amende ...
Dix de ses compagnes ont été fouettées, 10 coups chacune.
Depuis, Lubna a écrit un livre "40 coups de fouet pour un pantalon", et a ouvert un site Internet anglais/arabe pour faire connaître son combat et recueillir des signatures sur une pétition destinée au gouvernement soudanais pour abolir cette loi inique qui n'a rien à voir avec le Coran.
En voici le lien : http://iamlubna.com/
Devant les menaces de mort qu'il faut prendre au sérieux, elle a été contrainte de fuir son pays.
Le 3 juillet dernier, elle était arrêtée dans un restaurant de Khartoum avec 13 autres femmes. Motif ? Elles portaient un pantalon ! Une tenue jugée indécente selon l'article 152 du code pénal institué en 1991.
Elle était passible, comme ses compagnes, de 40 coups de fouet.
En sa qualité d'employée de l'ONU, elle pouvait arguer d'une immunité. Mais elle a préféré aller à son procès pour témoigner du sort réservé aux femmes dans ce pays.
De nombreuses manifestations se sont déroulées en sa faveur.
Devant le tapage médiatique international provoqué par son arrestation, les autorités ont commué sa peine en une amende que l'intéressée a refusé de payer. Elle devait donc purger un mois de prison. Mais elle n'y est restée qu'une nuit. Le syndicat des journalistes, proche du gouvernement venait de régler l'amende ...
Dix de ses compagnes ont été fouettées, 10 coups chacune.
Depuis, Lubna a écrit un livre "40 coups de fouet pour un pantalon", et a ouvert un site Internet anglais/arabe pour faire connaître son combat et recueillir des signatures sur une pétition destinée au gouvernement soudanais pour abolir cette loi inique qui n'a rien à voir avec le Coran.
En voici le lien : http://iamlubna.com/
Devant les menaces de mort qu'il faut prendre au sérieux, elle a été contrainte de fuir son pays.