Un carré musulman à Poissy
Dans une journée marathon bien remplie, -visite des stands du téléthon, cérémonie d'anciens combattants d'Afrique du nord, lancement de la patinoire de plein air-, le maire a inauguré le carré musulman dans le deuxième cimetière de Poissy.
Un moment fort, en présence du sous-préfet, du président des musulmans de France, de représentants de la grande mosquée de Paris et d'imams. Une cérémonie oecuménique puisque le pasteur et le curé étaient également là. Il ne manquait que le rabbin empêché par le shabbat.
Cela faisait longtemps que la communauté musulmane demandait un lieu de sépulture sur le territoire de la commune. Une promesse électorale que nous avons tenue.
De plus en plus de musulmans préfèrent être inhumés dans le pays qui les a vus grandir ou naître, là où ils ont vécu, conformément à leurs rites confessionnels, en regroupant les tombes et en les orientant vers La Mecque.
Cela révèle une évolution des mentalités, et montre que les musulmans se sentent de moins en moins étrangers sur le sol français.
Un carré qui leur est dédié dans nos cimetières est donc un acte d'intégration.
D'autant que leurs autorités religieuses acceptent de ne pas mettre directement les corps en terre mais dans un cercueil, respectant ainsi notre réglementation.
cimetière musulman
Pourtant, à peine moins d'une centaine de communes ont choisi d'en créer un. Et, les carrés existants ne posent aucun problème.
Poissy s'ajoute fièrement à cette courte liste.
Le principe de laïcité dont nous nous réclamons impose le respect de toutes les croyances sans discrimination.
Un vieux Kabyle témoignait ainsi dans Le Monde :
"J'ai décidé de me reposer ici, en France, ceci pour donner des racines à mes enfants et mes petits-enfants, comme ça, ils aimeront cette terre."
Comme l'écrit Atmane Aggoun, sociologue et chercheur associé au CNRS, "c'est le droit du sol qui s'est inversé".
L'intégration par la mort ...
Souhaitons que d'autres équipes municipales accèdent à cette attente légitime d'une partie de notre population.
Un moment fort, en présence du sous-préfet, du président des musulmans de France, de représentants de la grande mosquée de Paris et d'imams. Une cérémonie oecuménique puisque le pasteur et le curé étaient également là. Il ne manquait que le rabbin empêché par le shabbat.
Cela faisait longtemps que la communauté musulmane demandait un lieu de sépulture sur le territoire de la commune. Une promesse électorale que nous avons tenue.
De plus en plus de musulmans préfèrent être inhumés dans le pays qui les a vus grandir ou naître, là où ils ont vécu, conformément à leurs rites confessionnels, en regroupant les tombes et en les orientant vers La Mecque.
Cela révèle une évolution des mentalités, et montre que les musulmans se sentent de moins en moins étrangers sur le sol français.
Un carré qui leur est dédié dans nos cimetières est donc un acte d'intégration.
D'autant que leurs autorités religieuses acceptent de ne pas mettre directement les corps en terre mais dans un cercueil, respectant ainsi notre réglementation.
cimetière musulman
Pourtant, à peine moins d'une centaine de communes ont choisi d'en créer un. Et, les carrés existants ne posent aucun problème.
Poissy s'ajoute fièrement à cette courte liste.
Le principe de laïcité dont nous nous réclamons impose le respect de toutes les croyances sans discrimination.
Un vieux Kabyle témoignait ainsi dans Le Monde :
"J'ai décidé de me reposer ici, en France, ceci pour donner des racines à mes enfants et mes petits-enfants, comme ça, ils aimeront cette terre."
Comme l'écrit Atmane Aggoun, sociologue et chercheur associé au CNRS, "c'est le droit du sol qui s'est inversé".
L'intégration par la mort ...
Souhaitons que d'autres équipes municipales accèdent à cette attente légitime d'une partie de notre population.